Avant d’aborder ces troubles de santé et leurs solutions naturelles, un petit tour d’horizon sur ce qui se cache derrière ces 3 termes s’impose.

L’ostéoporose est une maladie qui ne fait pas souffrir mais qui se caractérise par une perte de densité osseuse rendant potentiellement le squelette plus fragile et donc plus sujet aux fractures.

La ménopause bien que souvent associée à un trouble de santé n’est autre qu’une étape physiologique de la vie d’une femme. Ce qui est assimilé à des troubles de santé ce sont les symptômes plus ou moins invalidants que la ménopause peut entraîner suivant la réceptivité du corps aux changements hormonaux.

Quant aux MICI, les Maladies Inflammatoires Chroniques Intestinales, elles regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Ces maladies sont des maladies chroniques qui évoluent par poussées. Elles se caractérisent par une inflammation de la paroi du tube digestif entraînant des lésions tissulaires. Les principaux symptômes des MICI sont des douleurs abdominales, un dysfonctionnement du transit intestinal, une grosse fatigue, des carences nutritionnelles importantes, des allergies et des atteintes respiratoires.

Le microbiote intestinal encore appelé flore intestinale est la clé de voûte de la santé.

Le microbiote désigne l’ensemble des micro-organismes qui vivent dans le tube digestif. Ces micro-organismes sont de l’ordre de 100 000 milliards.

Il n’existe pas de « composition standard » du microbiote intestinal, chaque personne ayant sa propre unicité microbienne et ses propres capacités digestives. 

L’entérotype de chaque personne s’établit in utéro et en fonction de la façon dont la personne est venue au monde (par voies basses ou non) puis si elle a été allaitée ou non, etc.

En revanche, il a été clairement établi que quelque-soit la composition du microbiote intestinal, cette composition peut évoluer au cours de la vie en fonction du mode de vie adopté.

Lorsque le microbiote intestinal est dominé par des espèces bactériennes ne soutenant pas la santé, il y a dysfonctionnement et on parle de dysbiose intestinale.

Lorsque la dysbiose s’installe, des troubles de santé apparaissent des plus bénins aux plus graves et parmi ces troubles, les 3 troubles qui font l’objet de cet article.

La pauvreté du microbiote intestinal entraîne une porosité intestinale qui majore les risques de malabsorption intestinale des micronutriments dont les minéraux et les acides aminés si importants pour avoir des os solides.

Les symptômes qui peuvent être ressentis durant la ménopause sont amplifiés dès qu’il y a une dysbiose intestinale. La muqueuse intestinale ne joue plus son rôle de filtre laissant passer dans la voie sanguine des molécules indésirables et pro-inflammatoires qui augmentent tout risque d’être incommodée par les changements hormonaux liés à la ménopause.

Enfin, les symptômes des MICI sont en lien direct avec des désordres de l’écosystème intestinal auquel il convient d’apporter beaucoup de soin pour améliorer les symptômes dont souffrent les personnes atteintes de MICI. Les MICI sont des maladies dont le diagnostic est posé par un médecin.

L’hygiène alimentaire est une alimentation hypotoxique et riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Tout aliment dit pro-inflammatoire sera évité. Un aliment pro-inflammatoire servant de nourriture aux micro-organismes pathogènes du microbiote intestinal :

• les aliments à haut indice glycémique : les sucres, les amidons, les céréales raffinées
• les produits laitiers issus de laits animaux
• les céréales à gluten
• le maïs
• les faux-amis : le café, l’alcool, les produits industriels riches en perturbateurs endocriniens
• les aliments d’intolérance

 Les aliments riches en Oméga 3 aux vertus anti-inflammatoires s’intègrent dans l’alimentation. Il s’agit notamment de certaines huiles végétales issues de l’AB comme l’huile de lin, l’huile de cameline et des petits poissons gras comme les sardines, les maquereaux, les harengs.

 Certaines dissociations alimentaires peuvent être d’un bon soutien tout comme les monodiètes judicieusement choisies sur certains des repas. 

 Les légumes et les légumineuses sont identifiés selon leur classification Fodmaps.

 Une bonne hydratation est un facteur majeur pour le bon fonctionnement digestif.

 Un modèle alimentaire type et personnalisé sera proposé à chaque personne en fonction de son unicité.

L’intestin est le deuxième cerveau et une trop grande réceptivité au stress peut avoir des liens directs sur l’équilibre intestinal. Des outils comme :

• les activités exutoires,
• les techniques respiratoires,
• les fleurs de Bach

font partie des outils précieux pour améliorer la sphère émotionnelle.

Le corps s’use beaucoup plus vite lorsqu’il n’est pas régulièrement sollicité. Une activité physique journalière fait partie de tout protocole dès lors que l’on s’intéresse à améliorer son quotidien de façon naturelle.

Si le lien entre les MICI et le système digestif est plus facile à faire, le système digestif peut sembler bien éloigné du tissu osseux et du système hormonal. Il n’en reste pas moins que les liens qu’ils entretiennent les uns avec les autres sont très étroits et pour améliorer sa condition dans le cadre de l’ostéoporose, des symptômes de la ménopause et des MICI, il est capital d’avoir une sphère digestive dont le fonctionnement est optimal.