L’index glycémique ou IG est une théorie alimentaire scientifique qui fait référence aux aliments glucidiques. La notion d’index glycémique a été introduite en 1981 par le Professeur Jenkins, le but étant d’identifier les glucides que les diabétiques pouvaient consommer sans pour autant demander une réponse insulinique trop importante à leur pancréas.

Les aliments glucidiques ont donc été à partir de cette époque, classés selon l’importance quantitative de la réponse glycémique post-prandiale.

L’index glycémique des aliments est donc un moyen de définir le pouvoir glycémiant d’un aliment glucidique.

Parmi les principaux glucides figurent les céréales et leurs dérivés comme le pain, les pâtisseries, les gâteaux, les pizzas, les légumineuses comme les lentilles, les pois chiches, les fèves, les féculents comme les pommes de terre, les patates douces, le panais, et aussi les différents types de sucres ainsi que les fruits, les légumes et le lactose contenu dans les laits des animaux.

Les glucides qui font faiblement augmenter la glycémie une fois ingérés ont un index glycémique qui est inférieur à 35.

Quant aux glucides qui demandent une réponse glycémique modérée une fois ingérés ont un index glycémique qui se situe entre 35 et 50.

Les glucides dont l’index glycémique excède 50 sont considérés comme des glucides à index glycémique élevé.

Quand on souffre d’ostéoporose ou bien si les changements hormonaux liés à la période de la ménopause sont très gênants, une grande vigilance est de mise quant au choix des glucides ingérés.

En effet, ces glucides dont l’index glycémique est élevé vont favoriser l’inflammation de bas grade.

L’inflammation de bas grade sur un terrain ostéoporotique est fort nuisible car elle va majorer les phénomènes de déminéralisation. Le pillage minéral au niveau du tissu osseux va s’accélérer rendant les os encore plus fragiles et le risque de fractures augmenté.

Les troubles de la ménopause sont d’autant plus exacerbés lorsque l’alimentation est riche en aliments à index glycémique élevé.

Tous les glucides à index glycémique élevé favorisent l’inflammation du corps et dès lors que le corps manifeste déjà des symptômes, ces symptômes sont décuplés par ce type d’aliments, l’alimentation étant avant tout un carburant dont le corps a besoin pour vivre et il convient de lui apporter le juste carburant.

Contrairement aux idées reçues les sucres lents comme les pâtes, les pommes de terre et le pain ne sont pas à privilégier. En effet, les sucres lents ont un index glycémique élevé.

Ceci s’explique par le fait qu’il s’agit d’aliments riches en amidon et plus l’aliment contient d’amidon et plus son index glycémique est élevé.

Il est donc important de savoir repérer très rapidement quels sont les glucides à index glycémique élevé. En cas de doute, il est toujours possible de trouver l’information sur le net.

Privilégier les aliments glucidiques à index glycémique faible à modéré influence les paramètres biologiques. La consommation de glucides à index glycémique faible à modéré favorise la réduction de la cholestérolémie totale et de la triglycéridémie.

Voici donc quelques exemples d’aliments glucidiques à index glycémique élevé :

la baguette, la banane, la bière, les gâteaux, les carottes cuites, la châtaigne, les marrons, les chips, la confiture, les viennoiseries, les dattes, la farine , les pâtes, les pommes de terre, les pizzas, le riz, le miel.

Il existe des facteurs qui modifient la réponse glycémique d’un même aliment ingéré.

Parmi ces facteurs, la préparation culinaire. En effet, moins un aliment est transformé et moins la sécrétion d’insuline est importante.

Le mode de cuisson influence beaucoup la valeur de l’index glycémique. Ainsi par exemple la carotte lorsqu’elle est cuite se voit dotée d’un index glycémique élevé alors que lorsqu’elle est consommée crue son index glycémique est faible.

L’amidon contenu dans la carotte se gélatinise lorsque la carotte est cuite et la gélatinisation de l’amidon fait grimper drastiquement l’index glycémique.

Autre facteur important impactant l’index glycémique, ce sont les fibres. Du plus l’aliment est riche en fibres et du plus son index glycémique est bas.

La mise en lumière des conséquences d’une consommation trop récurrente d’aliments glucidiques à index glycémique élevé étant faite, je vous invite à les consommer avec beaucoup de modération et ce d’autant plus en cas d’ostéoporose ou de manifestations physiques et émotionnelles en lien avec la ménopause.